Comme nous l'avons déjà mentionné dans un précédent article, les équipes de l'Oceanium sont intervenues sur la côte Nord du Sénégal, à Lompoul précisément, suite à un déballastage sauvage d'un navire au mois de mai. Sur place, nos équipes avaient retiré, avec l'aide des villages, 2 tonnes d'hydrocarbures. Pour éviter de tels accidents, l’Oceanium souhaite créer un réseau de « sentinelles » tout le long de la côte sénégalaise pour être prévenu en cas de nouvelles pollutions. L’association avait aussi signalé cet accident aux médias, l’Union européenne et le gouvernement sénégalais. Et avait prié l’Etat à faire respecter la loi et punir ces navires « poubelle ».
Malheureusement, nous avons encore constaté à la mi-juillet une grave pollution dans la baie de Rufisque engendrée par une usine de la Senelec qui se trouve au Cap de Biche. "Cette usine est coutumière du fait, insiste Haidar El Ali, sauf que cette fois-ci les hydrocarbures (goudron et gasoil) s’étendaient de Diokoul à Thiawlen soit 7 km !" L'Oceanium exhorte le gouvernement et la Senelec à prendre des mesures efficaces pour cesser ces pollutions et la mise en péril des populations et du littoral. (Photo © Régis L'Hostis)