jeudi 5 juillet 2007

La pollution marine

L'Oceanium sensibilise les populations aux différents types de pollution marine :
  • La pollution chimique,
  • La pollution biologique,
  • La pollution par les hydrocarbures,
  • La pollution par macro déchets,
  • La pollution par filets perdus.
Pollution chimique

La pollution chimique concerne les grandes industries chimiques qui rejettent leurs produits sans traitement dans le milieu marin. Les rejets, les pesticides, les égouts et les détergents rejetés en abondance dans le milieu naturel ajoutent à cette pollution insidieuse.


Dakar est une grande ville en pleine expansion. L'ensemble des structures polluantes hante la Baie de Hann, banlieue dakaroise qui, autrefois, fondait sa réputation sur son tourisme balnéaire. Cette anse est encaissée et les courants sont trop faibles pour engendrer une circulation suffisante des polluants qui stagnent sur place.

Ce phénomène a pour conséquence directe une eutrophisation et une dégradation du milieu dans cette zone où les fonds peu profonds étaient propices au développement des juvéniles.

Pollution biologique

La pollution biologique est représentée par les micro-organismes (algues, bactéries, virus, champignons, ...) provenant principalement des eaux usées qui prolifèrent à leur arrivée dans le milieu marin, modifiant et dégradant ainsi l'écosystème déjà en place.

Pollution par les hydrocarbures

Le commerce maritime est conséquent dans la région et le dégazage en toute impunité de ces monstrueux cargos est monnaie courante dans la zone côtière. Cette pollution chronique devient quotidienne et asphyxie le milieu. Une grosse marée noire provoquée par un accident n'est pas à exclure et les moyens mis en place pour réagir sont à ce jour inexistants.


Pollution par macro déchets

Elle représente une grande partie de la pollution actuellement au Sénégal. Elle caractérise le manque de civisme de la part de chacun des citoyens qui considère encore que la mer est une grande poubelle. Néanmoins, ces déchets pour la plupart plastiques se déposent sur les petits fonds aux abords et étouffent un écosystème fragile et précieux.


Pollution par filets perdus (nylon)

Les pêcheurs artisanaux utilisent couramment des filets de type mono-filament en nylon pouvant atteindre des centaines de mètres. Ces instruments de capture, pourtant interdits, sont fréquemment perdus sur les lieux de pêche aux abords des épaves et des fonds rocheux, là où la concentration de poissons est importante.


Accrochés à leur support, ces filets perdus continuent à pêcher inutilement pendant des années, provoquant un gâchis intolérable, un étouffement des fonds et réduisant la vie de l'écosystème présent.

Quelles sont les conséquences sur la faune et la flore marines ?

Tout d'abord, les conséquences sont visibles à la surface de l'eau (sacs plastiques, déchets organiques, nappe de pétrole, détritus en tous genres). La pollution chimique peut être plus insidieuse car invisible et ses effets se répercutent sur le long terme.

On admet généralement que les effets sont beaucoup plus graves en milieu côtier qu'en pleine mer. En effet, les côtes représentent la principale zone où les poissons viennent se reproduire et grandir. La bonne santé de l'écosystème côtier garantit le maintien en vie des stocks naturels existants.

Limitation des pollutions

Aujourd'hui, les pollutions domestiques et industrielles doivent être absolument limitées par l'implantation obligatoire de stations d'épuration et d'incinération efficaces.

La pollution aux hydrocarbures ne sera éradiquée que par le respect des lois en vigueur. Le dégazage est interdit mais les mesures de surveillance et de répression sont illusoires à ce jour (pas de gardes côtes, pas d'amende appliquée). La pollution par les macro déchets reste le problème de chacun et un petit effort de comportement apporterait une contribution importante au confort et à la qualité de vie de tous.