Un article de Aurélie Fontaine sur Ouest France.fr aborde la problématique des sacs en plastique utilisés abondamment en Afrique de l'Ouest et qui "décorent" les paysages une fois jetés. Il explique comment le projet Aliniha de l'Océanium lutte contre ce phénomène.
"Les gens ne voient pas tout de suite le mal que ça fait, contrairement à la surpêche et à la déforestation. Quand on n'a pas de quoi manger, la pollution visuelle n'est pas un argument", explique Jean Goepp, coordinateur du projet Aliniha.
Désormais, à Tambacounda, 800 femmes luttent contre le tout-plastique. Elles sont 1 800 à Gaoua, au Burkina Faso, et 2 500 à Kayes, au Mali. Pour toucher les populations, Aliniha a dû puiser dans des exemples de la vie quotidienne. Ils vont du "danger du plastique brûlé sur la santé de la famille", à "l'infertilité des terres" et au "mouton qui risque de mourir pour avoir mangé trop de plastique", énumère Ibou Kaboré, chargé de l'environnement à Aliniha-Tambacounda.