C’est une mesure forte à prendre, mesure qui concerne chacun et pour laquelle l’Etat sénégalais peut jouer un rôle important.
Dans certains pays, l’Etat a pris un décret qui interdit la fabrication et l’utilisation du sachet plastique. C'est le cas du Rwanda, du Togo et du Bénin, ce sera le cas Gabon dés juillet 2010. En France, depuis le 1er janvier 2010, la commercialisation et la distribution de sacs ou emballages en plastique non biodégradables sont interdites.
Car le sachet plastique est tout sauf indispensable, de multiples alternatives existent qui sont bien meilleures pour notre environnement : sacs biodégradables et compostables pour les sacs à usage unique et sacs réutilisables.
Au Sénégal, chaque personne utilise au moins deux ou trois sachets par jour, ce qui veut dire que plusieurs dizaines de millions de sachets peuvent s'ajouter à ceux qui nous polluent chaque jour. On ne parle pas à tort de de péril plastique.
Rappelons qu'un sachet plastique peut rester sans se dégrader entre 300 et 400 années, c'est à dire qu'il polluera toujours le monde de l'arrière arrière arrière petit fils de son utilisateur l'ayant jeté dans la nature.
Les sachets plastiques sont nocifs pour la faune et la flore :
- ils peuvent causer la mort par occlusion intestinale du bétail qui l’ingurgite,
- ils peuvent asphyxier une plante en l’enveloppant,
- enfouis, ils bloquent l’avancée des racines dans le sol et donc le développement des plantes.
Il est donc temps que l’Etat prenne la décision d'interdire la fabrication et l’usage du plastique et mette en œuvre les moyens nécessaires d’application.