... l’extraction du sable marin, pour fournir en sable les différents chantiers de construction de la capitale et d’ailleurs, selon Ali Aïdar, le directeur de l’Océanium de Dakar, est un véritable fléau : « Les charretiers et les camions extraient pas moins de 7000m3 de sable par jour à Dakar. La plage de Malika, par exemple, a été vidée de sa substance au point qu’elle présente une crevasse visible par satellite depuis le ciel. De plus, ce genre de comportements contribue à déraciner les filaos plantés à l’origine pour contenir l’avancée de la mer ».
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Ce fléau n'est pas propre au Sénégal, il touche par exemple aussi les îles du Cap-Vert et il faut savoir que ce sable marin n'étant pas rincé à l'eau douce, il est chargé de sel et donc ne peut être une bonne base pour un ciment / béton. Les constructions sont donc fragiles à cause de cette pratique. Mais elles sont moins chères...
