Selon cette étude du projet Africa talks Climate (document PDF en anglais ici), la population sénégalaise ne connait pas ou ne comprend pas le phénomène du réchauffement climatique. C'est pour elle une notion abstraite. Pourtant les populations africaines sont parmi les plus touchées par les conséquences du réchauffement climatique.
Ainsi les problèmes principalement cités par les sénégalais interrogées par l'étude ont été :
- la sécheresse et la manque d'eau,
- les feux de forêt et la déforestation,
- les inondations, les déchets et l'assainissement,
- la diminution du stock de poissons,
- la destruction des mangroves,
- la pollution de l'air.
- Il ne faut pas seulement expliquer comment adapter son comportement pour ne pas renforcer le réchauffement climatique, il faut aussi expliquer que les principales origines du réchauffement ne viennent pas d'Afrique et expliquer comment s'adapter pour vivre avec les conséquences d'ores et déjà inéluctables.
- Il faut informer les populations et pour cela trouver les bons mots, des mots wolofs (sopeeku jawji, sopeeku jamano ?) et diola (kabatuloraku kati ewatay, fabulaafu fati ewataayu ?). L'information doit certes passer par les scientifiques, les média, les ONG mais aussi par les chefs religieux et les chefs communautaires.
- Il faut permettre les débats publics, les échanges de points de vue et créer des connexions entre gouvernement, ONG, secteur privé, média et chefs religieux et communautaires.
- Ensuite les populations pourront influer sur les politiques nationales et internationales.
