samedi 5 juin 2010

Analyse économique de la restauration de l'environnement

Un rapport "Planète morte, planète vivante : restauration de la biodiversité et des écosystèmes pour un développement durable" du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), revient sur l'importance de la restauration d'écosystèmes disparus ou endommagés - que ce soient des forêts, des plans d'eau douce, des mangroves ou des zones humides.

Ces restaurations d'écosystèmes permettent de générer de la richesse, de créer des emplois et de combattre la pauvreté.

Ce rapport se fonde sur l'étude de milliers de projets de restauration à travers le monde, citons deux exemples :
  • Au Viet Nam, la plantation et la protection de près de 12 000 hectares de mangroves a coûté un peu plus de 1 million de dollars mais a permis d'économiser des frais annuels de maintenance des digues allant jusqu'à 7 millions de dollars.
  • La restauration de plus de 500 hectares de mangroves dans la région indienne de l'Andhra Pradesh a coûté 3 millions de dollars sur sept ans mais a augmenté la population de crabes comestibles et la quantité de fourrage pour le bétail, stimulant ainsi les revenus locaux tout en favorisant la biodiversité, notamment au niveau des loutres et des oiseaux.
L'Océanium, avec les populations locales, a planté en 2009 36 millions de palétuviers et vise à planter 60 millions de palétuviers cette année. Cette initiative est citée page 67 du rapport.